L’aventure humaine

Résumé des chapitres

CHAPITRE 1, LES FORMES PRIMITIVES DE LA CULTURE
Ceux qu’on appelle les primitifs ont inventé une culture d’un haut niveau, consistant à valoriser les forces qui les lient à l’environnement. Ces forces sont de deux sortes : totémiques et libidinales. Les premières concernent les chasseurs-cueilleurs et les secondes les agriculteurs.

CHAPITRE 2, LA FACE OBSCURE DU MONDE PRIMITIF
Les primitifs sont désarmés face aux grandes réalités : le Cosmos et la Société. N’étant pas capables de les affronter par jeu et par plaisir, a cause de leurs conditions de vie, ils s’en font une représentation catastrophique et fantasmatique. Celles-ci débouchent sur la religion et la domination politique

CHAPITRE 3, L’ÉMERGENCE DES CULTURES CIVILES
Tout au cours des millénaires qui précèdent l’ère chrétienne, l’être humain prend ses distances par rapport à la réalité naturelle et sociale. Il développe des attitudes hédoniques dans le domaine secondaire. Cela l’amène à édifier des cultures nouvelles, plus intériorisées, intellectualisées et socialisées. Il invente l’écriture et la cité.

CHAPITRE 4, LES ORIGINES DE L’IMPÉRIALISME
L’évolution crée l’hétérogénéité. Elle aboutit à une juxtaposition de peuples et de cultures opposés. Il en résulte des conflits et la domination des plus forts. Au tournant des deux ères, les pasteurs imposent leur pouvoir sur tout l’axe euro-asiatique et même en Amérique. Ils inventent l’impérialisme, qui dure encore aujourd’hui. la réponse des dominés, qui apparaît au même moment, est la religion spiritualiste, forme évoluée et extrémiste de la religion.

CHAPITRE 5, LE TRIOMPHE DE L’IMPÉRIALISME
L’impérialisme, une fois installé, se développe. Il aboutit partout à la formation d’un État centralisé. Son destin est cependant différent selon les régions du monde. Là où il connaît son développement le plus fort est le continent asiatique. Il y prend la forme bien connue du « despotisme oriental ». Dans ce chapitre, on étudie les caractéristiques de celui-ci, d’une part, au Moyen-Orient (Mésopotamie, Égypte), d’autre part, en Extrême-Orient (Chine, Inde). On étudie aussi les formes prises par les religions spiritualistes dans ces zones.

CHAPITRE 6, LES INFORTUNES DE L’IMPÉRIALISME
l’impérialisme ne réussit pas aussi bien dans toutes les parties du monde. En Europe occidentale, ainsi qu’en Mésoamérique, il a des difficultés pour s’établir et se développer. Cela tient à la faiblesse initiale de sa base, au fait que les régions où il se situe à l’origine sont trop limitées. Dans ces parties-là du monde, il est donc obligé d’adopter une forme pluraliste, et cela débouche sur des conflits innombrables, avec une extrême violence. Tout cela explique ce qui se passe dans le monde occidental depuis la fin de l’Empire romain : au Moyen Âge et à l’époque moderne.

CHAPITRE 7, LES FONDEMENTS DE L’ÉVOLUTION
La théorie de l’évolution est plus qu’une descr|ption du développement de l’espèce humaine. C’est une théorie générale, qui utilise surtout la psychologie et l’écologie. Elle fonde la sociologie. Dans ce chapitre, on étudie d’abord les transformations de cette théorie. Puis on tente d’établir les grandes lignes d’une psychologie satisfaisante, pouvant servir de support à une telle théorie. On essaie de montrer enfin comment s’articulent ces deux choses : la théorie de l’évolution et la psychologie proposé.

CHAPITRE 8, LES CADRES DE L’ÉVOLUTION
L’être humain n’est pas une entité monolithique mue par quelques lois simples identiques pour tous, comme une certaine psychologie contemporaine tendrait à le faire croire. Il est profondément et intrinsèquement différencié. Son psychisme est formé de secteurs et domaines distincts, dont les combinaisons aboutissent à des « cartes mentales » variées. Celles-ci se distribuent dans le temps et dans l’espace. Leur succession constitue l’évolution. Leur juxtaposition explique les antagonismes entre peuples et cultures, qui influent aussi sur l’évolution. Ce chapitre est consacré à étudier ces différenciations, qui se disposent sur plusieurs axes, et leurs conséquences.

CHAPITRE 9, L’HUMANITÉ EN MARCHE
Dans ce dernier chapitre, on fait le point. On résume les principales découvertes de cet ouvrage. Il apparaît que l’idée d’évolution a des fondements solides. Le problème principal est d’articuler cette idée avec celles d’affrontement des peuples, d’une part, et de régression, d’autre part. Une solution est proposée. Ensuite, on essaie de situer l’évolution de l’espèce humaine dans l’évolution des espèces en général. D’une part, on montre que l’espèce humaine possède des caractéristiques spécifiques, qui déterminent une évolution d’un type particulier. D’autre part et à l’inverse, on montre qu’elle obéit aux lois générales de l’évolution des espèces. Une tentative est faite pour repenser celle-ci et sortir des impasses du darwinisme.